Célébrer le dévouement des travailleurs à la sécurité publique
Les Prix nationaux de la sécurité publique du SESJ reconnaissent et célèbrent le travail exceptionnel entrepris par nos membres à travers le pays. Trop souvent, le travail crucial des membres du SESJ se fait dans l’ombre, loin des yeux de nombreux Canadiens qui dépendent de l’engagement et du dévouement des employés fédéraux de la sécurité publique et de la justice pour assurer leur sécurité.
Lors d’une cérémonie de remise de prix le 9 avril 2024, sept membres du SESJ ont occupé le devant de la scène à Ottawa pour représenter notre syndicat et le travail acharné que nos membres accomplissent. Nous saluons leur dévouement envers leurs collègues, leurs communautés et leurs concitoyens, et nous les remercions d’avoir fait des efforts extraordinaires chaque jour dans le cadre de leur travail pour assurer notre sécurité à tous.
 
Jodi Tolley est actuellement l’unique adjointe aux services de détachement (ASD) au détachement de la GRC à Raymond, dans le sud de l’Alberta. Comme ASD, elle est très fréquemment sollicitée par d’autres détachements pour aider à former de nouvelles personnes et combler d’importantes lacunes. Cela l’amène à faire régulièrement de longs trajets depuis son détachement avec peu de préavis. Pendant la pandémie de COVID, Jodi n’a ménagé aucun effort à maintes reprises pour aider les détachements de la GRC de toute la région à s’adapter aux réalités de la pandémie et à réduire le risque d’exposition, tout en assurant la sécurité des Albertains. De plus, elle a soutenu la GRC pendant les jours difficiles du blocage du poste frontalier de Coutts par un convoi de camions, un événement qui a nécessité la contribution de tout le monde pendant quelques jours. Le leadership de Jodi est également évident dans son engagement à organiser des soupers mensuels pour ses collègues ASD du sud de l’Alberta. Les ASD de cette région sont en poste dans de nombreuses localités rurales et éloignées et sont donc souvent le seul personnel de soutien de leur bureau dans des milieux assez isolés. Ces soupers sont donc très importants, car ils permettent au réseau essentiellement féminin des ASD de discuter de sujets et de préoccupations quotidiennes qui, autrement, passeraient peut-être sous silence. Plus important encore, Jodi a toujours un sourire sincère et un mot gentil pour toutes les personnes qu’elle sert dans son rôle clé de la sécurité publique, même lors des journées les plus stressantes. Son dévouement et son engagement à assurer le bon fonctionnement des détachements ruraux du sud de l’Alberta font d’elle une héroïne méconnue qui fait tranquillement le travail. Avec des personnes comme Jodi Tolley qui travaillent dur chaque jour, la sécurité publique des Canadiens est entre de bonnes mains.
 
Sean Hickey a consacré sa carrière à la promotion de la sécurité publique. Employé chevronné de la sécurité publique fédérale, Sean fait souvent preuve d’un immense dévouement en tant que l’un des rares agents de libération conditionnelle dans la vaste péninsule d’Avalon, à Terre-Neuve. Tout aussi important, il est également un pilier de sa collectivité et il est respecté et aimé par ses collègues pour qui il est une ressource cruciale qui peut les aider et les guider.
Comme agent de libération conditionnelle fédéral, Sean fait partie du comité du Service de renseignements criminels de Terre-Neuve-et-Labrador. Pour renforcer l’efficacité de ce comité, Sean fournit des mises à jour quotidiennes au personnel, aux différentes parties prenantes et à des tiers sur le statut de contrevenants sous responsabilité fédérale et d’autres détenus, sur les associations de gangs et sur les dangers potentiels pour la sécurité publique, par exemple les individus évadés du Centre correctionnel communautaire de Terre-Neuve et des centres résidentiels communautaires de Terre-Neuve. Sean fait souvent ces contributions pendant ses temps libres, car ce sont là des tâches qui vont au-delà des tâches principales d’un agent de libération conditionnelle et que sa charge de travail est déjà lourde. Enfin, Sean a été reconnu pour le soutien crucial qu’il apporte à ses pairs lors des séances d’aide après un stress causé par un incident critique. Ces séances, qui ont lieu à la suite d’une menace importante contre la sécurité de fonctionnaires fédéraux chargés de la sécurité publique, de personnes qu’ils supervisent ou du grand public, permettent de réduire les risques à long terme de troubles mentaux chez le personnel de la sécurité publique fédérale.
Compte tenu des antécédents d’excellence de Sean à titre d’agent de libération conditionnelle, de son militantisme en faveur de la sécurité publique et de son leadership dans sa collectivité, Sean incarne le véritable esprit du Prix national de la sécurité publique et en est un lauréat extrêmement méritant.
 
Stephanie Dawe travaille dans le système judiciaire depuis plus d’une décennie. Après avoir passé six ans à soutenir les activités de la Cour provinciale de Terre-Neuve-et-Labrador, elle en est maintenant à sa 7e année comme adjointe aux services de détachement au détachement de la GRC de Happy Valley-Goose Bay, au Labrador.
Stephanie est aussi la présidente bénévole de l’équipe de recherche et sauvetage au sol de sa localité (RSS).
Les membres de cette équipe sont de garde 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et sont toujours prêts à intervenir lorsqu’une personne est perdue ou portée disparue. Le climat impitoyable et la nature sauvage du Labrador exigent que les intervenants en RSS comme Stephanie s’entraînent à de nombreux types de sauvetages ― sauvetages sur glace, motoneigistes manquant à l’appel, sauvetages en bateau et recherches terrestres. Stephanie contribue au respect des normes de formation exigeantes conçues pour assurer une bonne préparation des équipes de RSS nouvellement formées dans tout le Labrador.
En tant que participante active et bénévole de l’équipe locale de RSS, Stephanie collabore étroitement avec la GRC pour déployer l’équipe en cas de besoin. L’équipe de RSS doit travailler en tandem avec la GRC pour ramener saines et sauves à leur famille les personnes disparues ou égarées. Au fil des ans, Stephanie a participé à de nombreuses missions de recherche et de sauvetage difficiles. Certaines missions durent des jours et se déroulent dans des conditions remarquablement hostiles.
En plus de son rôle direct dans les missions de recherche et de sauvetage, Stephanie participe aussi à des collectes de fonds pour l’achat d’équipement pour l’équipe de RSS, qu’il s’agisse de préparer des Biscuits Sourire au Tim Horton ou d’aller chercher des subventions auprès de diverses organisations.
Stephanie est également la première personne du Labrador à avoir reçu la certification de chercheuse nationale de l’Association canadienne des volontaires en recherche et sauvetage.
Par ailleurs, Stephanie est également une fervente défenseure de la santé mentale des membres de l’équipe de recherche et de sauvetage, reconnaissant que le tribut payé par ceux qui participent activement à une recherche peut être extrême et qu’il n’est pas toujours facile de se remettre d’une mission difficile. Enfin, Stephanie est aussi membre du comité local de prévention de la criminalité et représentante de la Croix-Rouge, deux rôles qui nécessitent d’innombrables heures de bénévolat et un engagement indéfectible.
En résumé, le dévouement de Stephanie pour la sécurité publique des Labradoriens est vraiment exceptionnel et ne connaît aucune limite. Elle est l’exemple même du travail acharné, de l’enthousiasme et du courage et mérite amplement de recevoir le Prix national de la sécurité publique.
 
Pendant toute ses 20 ans de carrière à la Sécurité publique, Wayne a été l’agent de liaison de Sécurité publique Canada avec le ministère de la Gestion des urgences et l’Adaptation climatique de la Colombie-Britannique au Centre provincial de coordination des urgences. Il a veillé à la transmission de renseignements situationnels cruciaux à tous les ministères fédéraux et au Centre des opérations du gouvernement lors de plusieurs catastrophes. En particulier, il a joué un rôle clé dans le déploiement des ressources fédérales en Colombie-Britannique et au Yukon lors des inondations de 2007, des inondations et des incendies de forêt de 2017 et 2018, de la pandémie de COVID-19, ainsi que des rivières atmosphériques sans précédent survenues en 2021.
Wayne a aussi été aux premières loges de divers exercices de préparation aux urgences, notamment l’opération TRANSGUARD 1 en 2008-2009 dans le cadre du programme d’exercices des Jeux olympiques de 2010, l’exercice Mer des Salish de la Garde côtière canadienne et l’opération NANOOK-TATIGIIT au Yukon. Il a également joué un rôle clé dans la conception et la réalisation de l’exercice de priorité nationale sur les tremblements de terre nommé Exercice Intervention côtière 2023. Il a travaillé avec le ministère de la Gestion des urgences et l’Adaptation climatique et le programme d’exercices du Centre des opérations du gouvernement pour planifier la composante fédérale de cet exercice.
En outre, Wayne a encadré et formé ses collègues sur divers aspects de la gestion des urgences. Il a créé l’atelier sur la préparation aux situations d’urgence pour tous les fonctionnaires fédéraux. Il a également rédigé le concept des opérations de Sécurité publique Canada pour la région du Pacifique, ainsi que les procédures opérationnelles normalisées du Centre de coordination fédérale. Ces outils sont devenus la base des interventions d’urgence de la Sécurité publique en cas d’inondations, d’incendies, de rivières atmosphériques, d’événements de pollution marine et d’une multitude d’autres situations d’urgence.
Wayne a présidé le groupe de travail sur la coordination fédérale dans le Pacifique, transformant ce groupe d’un simple forum d’échange de données en un groupe de travail sur la préparation opérationnelle en créant des sous-comités de formation, de planification et d’exercice.
Les connaissances approfondies de Wayne en matière de préparation aux urgences proviennent en partie de sa propre expérience acquise lors d’opérations menées avec des collègues des Prairies. En 2019, Wayne a été redéployé d’un exercice de lutte contre les incendies de forêt au Yukon pour aider le bureau régional de l’Alberta pendant la période dévastatrice des incendies de forêt cette année-là. Wayne avait également été déployé auparavant pour aider le bureau régional du Manitoba à répondre aux inondations dévastatrices de 2014.
Comme il travaille près du centre provincial de coordination des urgences, Wayne est souvent le premier employé fédéral à arriver sur place pour représenter tous les organismes de gestion des urgences du gouvernement fédéral et soutenir les efforts d’intervention de la province.
Il est indéniable que la Colombie-Britannique et la région du Pacifique sont immensément plus sûres grâce à l’expertise de Wayne Hirlehey en matière de préparation aux situations d’urgence, à ses contributions de première main et à son dévouement sur le terrain.
 
Thomas Eischen appartient à la Première Nation de Little Grand Rapids (Miishipaawitiik) au Manitoba. Il travaille depuis 20 ans pour le Service correctionnel du Canada (services correctionnels communautaires) à Winnipeg, où il a occupé différents postes, aidant les délinquants et les personnes en liberté conditionnelle à se réinsérer dans la société.
Thomas a travaillé avec diverses communautés et organisations autochtones, en particulier dans le cadre de partenariats par le biais d’accords de financement spéciaux. Il a grandement à cœur d’améliorer les services correctionnels en les rendant plus efficaces, plus inclusifs et mieux adaptés aux besoins et aux attentes des Autochtones.
Thomas a aussi travaillé activement avec diverses communautés autochtones pour faciliter la réinsertion de contrevenants sous responsabilité fédérale. L’usage de l’ojibwé, sa langue maternelle, l’a grandement aidé à établir des relations et à soutenir les résultats de la réadaptation de centaines de personnes autochtones. Sa connaissance des normes culturelles anishinabes et cries inspire la confiance et suscite un grand respect de la part de ses collègues qui admirent ses connaissances, son respect et son engagement à honorer les cultures autochtones.
Thomas a collaboré avec divers comités de justice pour rationaliser les ressources et mieux définir les besoins des contrevenants autochtones. Il est résolu à faire en sorte que les personnes qui entrent en contact avec le SCC aient accès à des ressources cruciales pour favoriser leur réinsertion et devenir des membres respectés de leur communauté.
 
Una Gair travaille actuellement en tant qu’agente fédérale de programme correctionnel, un rôle dans lequel elle excelle au sein de l’administration pénitentiaire. Elle a travaillé la majeure partie de sa carrière avec des contrevenants violents et des délinquants sexuels, hommes et femmes. En tant que professionnelle de la sécurité publique très respectée et expérimentée, Una a été choisie pour contribuer à la supervision d’unités d’intervention structurée du SCC, tant au niveau régional que national.
Pendant une décennie, Una a montré une grande volonté de contribuer aux résultats du système de sécurité publique et a accompli son travail avec beaucoup de compassion et d’intégrité. Elle contribue au bien être des personnes qu’elle supervise, mais joue également un rôle essentiel dans l’amélioration de l’efficacité globale des programmes de réinsertion des contrevenants et dans l’amélioration de la sécurité publique.
L’approche proactive d’Una a permis d’appréhender un certain nombre de délinquants en liberté illégale.
En outre, tout au long de sa carrière, Una a joué un rôle clé dans la création d’un environnement de travail positif et stimulant, améliorant considérablement la capacité de ses collègues à remplir leurs fonctions dans le domaine de la sécurité publique et de la justice. En tant que formatrice du Programme d’apprentissage mixte, elle a donné des formations de pointe dans divers ministères sur des sujets comme la création de milieux de travail respectueux et la prévention du harcèlement et de la violence.
Le travail d’Una comme formatrice en santé mentale et comme membre de l’équipe de la gestion du stress à la suite d’un incident critique du SCC en Colombie-Britannique traduit encore davantage sa volonté d’améliorer la santé mentale au travail. Grâce à ses conseils et à son mentorat, Una est reconnue pour être une personne qui partage volontiers ses connaissances et ses idées avec le personnel qui entreprend des interventions et des mandats de supervision au SCC ainsi qu’avec une grande variété de partenaires de la justice.
En outre, Una a consacré plus d’une décennie à travailler activement avec un large éventail de communautés et d’organisations des Premières Nations dans l’ouest du Canada pour élaborer des projets d’infrastructure de justice sociale qui ont eu une profonde incidence sur la sécurité publique et la justice dans les communautés visées. Sa passion, son engagement et sa capacité à obtenir des résultats tangibles dans ce domaine ont été récompensés par le prestigieux Prix Inspiration Arctique qu’a remporté l’organisme House of Wolf and Associates.
Enfin, Una a décelé pour le SESJ une lacune importante dans la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État, une loi fédérale clé qui régit l’accès à l’indemnisation pour accidents du travail pour le personnel fédéral de la sécurité publique. Elle a joué un rôle déterminant dans la rédaction d’une définition de personnel de la sécurité publique à incorporer dans la Loi, qui garantirait au personnel fédéral de la sécurité publique l’accès à l’indemnisation pour des troubles de santé mentale, à l’instar des premiers intervenants de la plupart des provinces et territoires. Una est devenue une championne acharnée du SESJ pour cette cause, menant des recherches, contribuant au projet de loi et faisant pression sur des députés fédéraux de différents partis afin de rallier les appuis nécessaires pour l’adoption des changements législatifs proposés. Ses efforts ont abouti à la présentation du projet de loi C-357 au Parlement le 20 septembre 2023, marquant une occasion importante de protéger les fonctionnaires fédéraux de la sécurité publique qui subissent des traumatismes psychologiques alors qu’ils sont au service de la sécurité publique des Canadiens. Grâce à son dévouement, Una a non seulement enrichi l’environnement de travail de ses pairs, mais a également eu une incidence notable sur la sécurité publique et la justice à travers le Canada.
 
Pierre-Luc travaille au SCC depuis une quinzaine d’années. Il a commencé sa carrière comme agent de libération conditionnelle (ALC) au Centre régional de santé mentale (CRSM), une unité spécialisée en soins psychiatriques. Il a ensuite travaillé auprès de détenus de la population ordinaire de l’établissement Archambault. Depuis peu, il travaille uniquement avec des détenus autochtones.
Dès ses débuts au CRSM comme ALC, Pierre-Luc s’est démarqué par son niveau élevé de rigueur, de connaissances, de jugement et de sensibilité. Il devint rapidement une référence et une source d’inspiration pour ses collègues. Il a d’ailleurs accepté, à quelques reprises, de superviser le travail de ses collègues à titre de gestionnaire intermédiaire.
Outre son haut niveau compétences dans le cadre de ses fonctions visant à assurer la sécurité des Canadiens et la réinsertion sociale sécuritaire des délinquants, Pierre-Luc se démarque aussi par ses qualités personnelles qui font de lui l’un des employés les plus respectés de l’établissement Archambault. Son légendaire tempérament calme et posé, de même que son attitude juste et impartiale envers tous, contribuent à réduire le stress des employés qu’il côtoie.
 
Hamza Al-Baghdadi a travaillé comme agent de libération conditionnelle et responsable des agents de libération conditionnelle pendant 20 ans dans divers bureaux de libération conditionnelle, tels ceux de Toronto-Ouest, d’Ottawa et du Nunavut. Pendant toutes ses années d’emploi au SCC, il a dirigé et mis en œuvre des projets, des programmes et des activités à l’échelle régionale et nationale.
À titre de représentant du SCC au Nunavut, M. Al-Baghdadi a assuré la direction et la gestion du BSLCN, ainsi que l’exécution réussie de son mandat dans l’ensemble du territoire. Pendant son séjour dans le Nord, M. Al-Baghdadi a fait la promotion de la position socioéconomique unique du Nunavut par rapport aux autres régions du Canada. Il a dirigé un certain nombre de programmes et d’initiatives visant à améliorer les résultats correctionnels des délinquants inuits en collaboration avec le gouvernement territorial, les organisations inuites et les principales parties prenantes.
L’engagement de M. Al-Baghdadi à produire des résultats supérieurs dans l’un des milieux socioéconomiques et environnementaux les plus difficiles au Canada témoigne de son dévouement à l’égard de son travail et de la population du Nunavut. M. Al-Bagdadi démontre continuellement son désir d’offrir aux Canadiens et aux Canadiennes du Nord un service exceptionnel. Il est très engagé auprès de la communauté; il a un effet positif sur la vie des personnes avec lesquelles il travaille et des citoyens canadiens qu’il représente.
 
Andréa Pinter travaille pour le SCC depuis une quinzaine d’années comme psychoéducatrice au Centre régional de santé mentale (CRSM), un pénitencier à vocation psychiatrique. Des services en santé mentale sont offerts aux détenus manifestant le niveau le plus élevé de besoins dans la région du Québec et parfois du Canada. Andréa accomplit un travail exceptionnel dans nombre de dossiers. Tout au long de sa carrière de psychoéducatrice, on lui a confié des cas cliniques complexes associés à des individus évalués parmi les plus dangereux. Andréa intervient au cas par cas avec les détenus. Nombre de ces détenus devraient se retrouver en Hôpital psychiatrique ou en centre de réadaptation, mais la justice les a confiés au SCC. Andréa Pinter se démarque par ses interventions soutenues et répétitives, sa patience exceptionnelle et son dévouement. Andréa contribue à changer des vies et à réduire le risque futur que présenteront des délinquants à besoins spéciaux une fois remis en liberté. Par sa grande souplesse et son agilité, Andréa s’adapte à tout le monde et permet aux détenus de se reconstruire un réseau social en prenant contact avec la famille ou les proches. Elle œuvre ainsi à éduquer les familles des détenus sur le plan et le traitement.
La psychoéducation est une spécialité québécoise qui a fait ses débuts comme profession à la fin des années 1950 et qui représente une expertise indispensable bien que méconnue du grand public. Les psychoéducateurs accompagnent la personne qui vit des difficultés d’adaptation en intervenant à la fois auprès d’elle, sur son environnement, et sur l’interaction entre ceux-ci. Le psychoéducateur privilégie l’action sur le terrain et travaille en collaboration avec les autres professionnels de la santé en soutenant les intervenants auprès de leur clientèle.
Il n’existe qu’un petit groupe de psychoéducateurs œuvrant en milieu carcéral fédéral, soit uniquement à l’Établissement Archambault, au Centre régional de santé mentale.
 
Thomas Clapham a servi dans les Forces armées canadiennes en tant qu’infirmier de 2005 à 2017. Il a été déployé en Afghanistan en 2008-2009 ainsi que durant les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver. Il a pris sa retraite des Forces au grade de sergent et a reçu l’étoile de campagne générale, la décoration des Forces canadiennes et deux mentions élogieuses du commandant pour ses actions en service.
En 2017, Thomas s’est joint à la Gendarmerie royale du Canada à titre de conseiller en gestion de l’incapacité afin d’offrir du soutien et des conseils aux membres et à la direction de l’Administration centrale, de la Division nationale, de la Division Ontario et de la Division Nunavut. Après un an Thomas s’est joint à son syndicat local à titre de président de section.
En 2020, Thomas est devenu le gestionnaire de programme national pour le Programme Soutien – blessures de stress opérationnel (SBSO) de la GRC, un programme qui vise à fournir un soutien par les pairs de façon confidentielle à toutes les personnes atteintes d’une blessure de stress opérationnel. Thomas est fier de diriger une formidable équipe de coordonnateurs partout au pays qui soutiennent les autres par leur expérience et leur empathie dans l’espoir de renforcer leur résilience et de réduire les préjugés associés à la santé mentale.
Thomas a consacré sa carrière à soutenir les employés et les anciens combattants des Forces Armées Canadiennes et de la GRC dans leurs efforts de rétablissement, de réadaptation et de réinsertion à la suite d’une blessure ou d’une maladie.
Thomas vit à Ottawa, en Ontario, avec sa conjointe Allison et leurs deux enfants, Rory et Clara.
 
L’agent de libération conditionnelle Jim Tata a occupé divers postes en collectivité et en établissement au SCC depuis novembre 1994.
Jim mérite d’être reconnu pour son poste d’agent de libération conditionnelle dans la collectivité dans le cadre duquel il fournit des services dans des régions éloignées du Manitoba.
Ayant le bureau de libération conditionnelle de Winnipeg comme base d’attache, Jim est chargé de fournir des services et de la surveillance aux collectivités des Premières Nations du Nord du Manitoba : Bloodvein, Barens River, Poplar River, Pauingassi, Little Grand Rapids, St. Theresa Point, Garden Hill, Wasagamack et Red Sucker Lake. La plupart de ces collectivités ne sont accessibles que par avion, par bateau, par VTT, par motoneige ou par hélicoptère.
Au fil des ans, Jim a fait un travail extraordinaire pour favoriser les relations avec les dirigeants et les membres des collectivités afin de faciliter la réinsertion sécuritaire des délinquants dans leur communauté.
Son travail dans les collectivités éloignées a contribué à l’établissement de relations avec d’autres membres du personnel de la Sécurité publique, notamment de la GRC, des comités de justice locaux et de la police de bande. Jim a amélioré leur compréhension du système de libération conditionnelle, ainsi que des questions liées au soutien et à la supervision des délinquants.
Jim et sa femme Carolyn ont deux enfants, Erika et Ian.
 
Jo-Anne compte plus de 19 ans d’expérience à Sécurité publique Canada. Son engagement continu à améliorer la préparation aux situations d’urgence et la sécurité publique dans la région de l’Atlantique a contribué de façon importante à la sécurité de la population canadienne.
Une tempête a marqué le début de la carrière de Jo-Anne. À peine trois semaines après son entrée en fonction en 2003, elle a été confrontée à un ouragan de catégorie 2 (Juan). Jo-Anne a contribué à la conception et à la mise en œuvre de plans et de procédures pour les interventions coordonnées en cas d’urgence. Avec une petite équipe, elle a établi des procédures d’exploitation et de communication, a défini les rôles et les responsabilités et les a mis en pratique dans le cadre d’exercices régionaux et d’activités de formation.
Elle a pris part à des groupes de travail et à des comités ministériels pour élaborer des documents nationaux clés sur les interventions d’urgence, comme le Plan fédéral d’intervention d’urgence et le Système national d’intervention d’urgence. Elle a été l’un des deux représentants régionaux invités à faire partie du Comité consultatif des sous-ministres.
Elle a été membre du Groupe international de gestion des urgences – un groupe de directeurs et de gestionnaires de la gestion des urgences de six États de la Nouvelle-Angleterre, des quatre provinces atlantiques et de la province de Québec qui constitue un forum efficace pour la coopération transfrontalière.
Elle a joué un rôle déterminant dans l’élaboration des réserves opérationnelles régionales en étroite coordination avec le gouvernement fédéral.
Pendant la pandémie de COVID-19, Jo-Anne et ses équipes ont travaillé sans relâche pour répondre aux demandes d’EPI, de respirateurs ou autres, ainsi qu’aux demandes de déplacement du gouvernement fédéral pendant les périodes de restrictions accrues. Ces tâches étaient essentielles pour assurer la sécurité de la population canadienne, ainsi que le bon fonctionnement de l’importante chaîne d’approvisionnement durant la pandémie.
 
Louise Paquet dirige le programme de dressage de chiens de la GRC au Centre de dressage des chiens de police à Innisfail, en Alberta depuis 2009. Son engagement et celui de ses collègues à l’égard de ce programme de calibre mondial a créé un environnement sûr et positif pour les chiens. Louise participe à diverses tâches de développement du comportement des chiens. Ce programme d’entrainement complexe et exhaustif procure au Canada des groupes de chiens de service hors-pair qui sont adaptés aux besoins et aux réalités géographiques de notre pays. Les chiens de service sont entrainés pour la détection de stupéfiants, d’explosifs et de restes humains, ainsi que d’autres activités policières essentielles, comme la recherche et le sauvetage dans divers scénarios d’urgence.
Elle a obtenu une victoire en matière de classification des postes pour l’équipe de dressage après y avoir consacré plus de sept ans. Cette victoire pour la reconnaissance de l’entraînement de haut niveau fourni au centre de dressage confirme l’importance du rôle des dresseurs et des chiens pour la sécurité de la population canadienne.
Le Centre d’entrainement d’Innisfail est une institution remarquable à laquelle Louise contribue grandement au succès du programme des chien de service. Sous sa vigile, les chiots complète leur programme et rejoignent les rangs des meilleurs chiens de service au monde.
Louise Paquet a deux fils et vit sur sa terre avec trois chiens tous issus du programme de chiens de service.
 
					